Au cours des 30 dernières années, la santé physique et mentale des adolescents n'a cessé de se dégrader, reflétant une moins bonne condition physique, un sommeil réduit, une sédentarité accrue (principalement due à l'utilisation des écrans) et une alimentation de plus en plus dominée par les aliments ultra-transformés et la restauration rapide. Cette tendance est influencée par des facteurs plus vastes tels que les crises sanitaires, sociales et politiques répétées, le changement climatique, et est amplifiée par les inégalités sociales et régionales. Les politiques de santé ont souvent peiné à anticiper ou à répondre aux besoins spécifiques des adolescents. Pourtant, des signes encourageants apparaissent : les décès par accident et par suicide ont diminué, le tabagisme, la consommation de drogues et les grossesses précoces ont diminué, tandis que la pratique sportive et l'engagement des jeunes sur les questions climatiques ont augmenté. Pour inverser les tendances négatives en matière de santé et prévenir l'apparition précoce de maladies chroniques, une stratégie centrée sur les adolescents est urgente, conçue avec les jeunes eux-mêmes et qui s’articule avec les politiques de santé infantile. Cette stratégie doit être holistique et intersectorielle, prenant en compte l'ensemble du rythme de vie quotidien des adolescents et créer des environnements favorables à leur bien-être, avec les écoles, les familles, les activités de loisirs et surtout les adolescents eux-mêmes activement impliqués.

Les actions de santé publique s’appuient sur des valeurs fondamentales : la bienfaisance, qui cherche à promouvoir le bien-être collectif ; l’équité, qui accorde une attention particulière aux populations les plus vulnérables et le respect de l’autonomie, en reconnaissant que les choix individuels s’inscrivent dans un contexte social. Ces principes se traduisent notamment par l’importance accordée à la participation citoyenne.

La population passe la majorité de son temps à l’intérieur, où la température peut différer sensiblement de celle à l’extérieur, influençant la santé selon divers facteurs individuels et environnementaux. Une revue des connaissances a permis d’identifier qu’à partir de 26 °C, des effets physiologiques comme l’augmentation du rythme cardiaque peuvent apparaître et d’autres effets, comme la hausse de la température corporelle ou des troubles cognitifs, peuvent survenir au-delà de 30 °C. Ces effets dépendent de plusieurs variables, dont l’humidité, la durée d’exposition et les vulnérabilités individuelles. Le confort thermique semble généralement se situer entre 26 °C et 27,6 °C avec une humidité relative de 50 à 60 %. Toutefois, la portée des résultats est limitée, car la majorité des études ont été menées dans des contextes différents du Québec, souvent sur de jeunes adultes en bonne santé.

Des sujets comme la santé menstruelle, la parentalité, la ménopause ou l’usure professionnelle des femmes restent insuffisamment pris en compte dans les politiques RH et les services aux usagères. Pourtant, intégrer concrètement ces dimensions liées au corps féminin est un véritable enjeu de santé publique. Les initiatives en ce sens permettent de rendre les carrières plus égalitaires, de combattre les stéréotypes et d’améliorer la qualité de vie au travail, tout en renforçant l’attractivité des collectivités.

Ce guide est à destination des parents. Il contient des informations pour mieux évaluer l'état de santé psychique de son enfant. Il apporte des données chiffrées sur les différentes prises charges et explique également l'intérêt de la démarche. Puis, il donne des conseils pour mieux communiquer avec un enfant en souffrance et donne des ressources pour l'orientation vers des structures spécialisées pour le soin, le soutien et l'accompagnement des enfants et des parents.

Ce livre blanc est issu de sept conférences, qui dresse un état des lieux de la santé des femmes et propose une approche multidisciplinaire et 114 pistes d’action concrètes à destination des décideurs politiques, des professionnels de santé, du grand public et des entreprises, pour mieux les accompagner à chaque étape de leur vie.

Du 1ᵉʳ au 30 novembre 2025, Mois sans tabac revient pour sa 10ème édition. Ce grand défi collectif d’arrêt du tabac, porté par le ministère de la Santé et de l’Accès aux soins et Santé publique France en partenariat avec l’Assurance Maladie, encourage les fumeurs à arrêter de fumer pendant 30 jours. Ces derniers peuvent s’inscrire sur le site Mois sans tabac dès maintenant pour bénéficier d’un accompagnement gratuit et personnalisé.

Les infections respiratoires aiguës (IRA), incluant la Covid-19, la grippe, et les bronchiolites dues aux virus respiratoires syncitiaux (VRS), constituent un problème de santé publique majeur en France, particulièrement chez les sujets âgés de 65 ans et plus. Cette population a une vulnérabilité accrue aux formes sévères de ces infections, en raison de l’immunosénescence (déclin des fonctions immunitaires lié à l’âge), et de la prévalence élevée de comorbidités (diabète, maladies cardiovasculaires, BPCO…), favorisant le développement de complications graves, et d’hospitalisations, notamment lors des épisodes épidémiques hivernaux. [tiré du document].

Fiche synthétique rappelant les points-clés essentiels sur les virus HPV et la vaccination, et permettant aux adolescents d’en parler plus facilement avec leurs parents.

Compétences émotionnelles chez les jeunes adolescents (EASE) est une intervention psychologique de groupe fondée sur des données probantes pour aider les jeunes de 10 à 15 ans touchés par des difficultés liées à l’intériorisation des problèmes (par exemple, le stress et les symptômes d’anxiété, la dépression) dans des communautés exposées à l’adversité. Publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), EASE vise à aider les adolescents et leurs soignants à acquérir des compétences pour réduire la détresse. L’intervention comprend 7 séances de groupe pour les adolescents et 3 séances de groupe supplémentaires pour les personnes ayant la responsabilité de l’enfant ou adolescent. Elle est basée sur des aspects adaptés de la thérapie cognitivo-comportementale et a été conçue pour être dispensée par des facilitateurs non spécialisés formés et supervisés. Le manuel d’intervention EASE est accompagné de quatre documents supplémentaires pour soutenir sa mise en œuvre.

Face aux bouleversements majeurs de notre époque — numérique, pandémies, polycrises— le HCSP a souhaité explorer, dans une auto-saisine, comment ces transformations influencent la santé et le bien-être des adolescents. En s’appuyant sur des données quantitatives, qualitatives et une analyse de l’environnement, le rapport retrace ces évolutions sur trois décennies.

Les jeunes faisant l’objet d’une mesure judiciaire au pénal constituent une population globalement vulnérable dont l’état de santé, et plus largement les déterminants de santé, méritent une attention particulière. Ces jeunes pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) cumulent en effet de nombreux facteurs de risques pour la santé. Mieux connaître leur état de santé représente alors un enjeu important, afin de comprendre les trajectoires qui amènent à ces états de santé dégradés et proposer des stratégies pour améliorer leur prise en charge. [tiré du document].